jeudi 12 avril 2007

Fabien Raddas " On reverra mon nom"


Il fut l’initiateur de la belle saison lors de la montée en L2 du Stade brestois grâce à un but extraordinaire face à Raon-l’Etape (2-1). Malheureusement son destin et celui du club stadiste se sont séparés après l’issue heureuse que l’on connaît. Aujourd’hui revenu au club de ses débuts, Poissy, Fabien Raddas entend bien refaire son apparition au moins dans l’antichambre du monde professionnel.

Fabien Raddas est de ces joueurs qui ne passent pas inaperçus sur un terrain de football. Belle pointe de vitesse, crochets déroutants et grosse frappe de balle, il est l’archétype de l’attaquant moderne. Le joueur a connu la montée en L2 avec Brest mais aussi auparavant avec Rouen, pourtant ces deux saisons n’ont pas permis au Pisciacais de rester dans le monde professionnel : « A Brest, j’ai été blessé au début du mois de janvier. J’avais fait une saison en demi-teinte et je ne rentrais pas dans les plans du coach, et c’est compréhensible. J’ai contribué à la montée, je n’ai pas d’amertume. Des saisons où l’on est blessé, ça arrive. »

Une amitié avec Ribéry

De cette saison brestoise, Fabien Raddas a gardé quelques liens, notamment avec Franck Ribéry. « J’ai gardé contact avec Franck et je m’entends toujours très bien avec lui. C’est quelqu’un qui mérite ce qu’il lui est arrivé, il a de super qualités. Evidemment j’aurais aimé avoir une trajectoire similaire à la sienne, moi j’ai mes qualités mais les siennes à côté sont énormes. On s’appelle souvent, je vais le voir à Marseille de temps en temps, c’est resté un bon ami », indique l’ancien Rouennais. Cependant, le feu follet olympien n’est pas le seul joueur avec qui il conserve des relations depuis son passage à Brest dont il suit toujours les résultats : « Je m’entends bien aussi avec Laurent David.
Sinon il y a aussi Olivier Auriac qui est toujours au club. C’est un club avec lequel j’ai évolué, je suis ce qu’ils font cette année, j’espère qu’ils vont s’en sortir malgré les soucis qu’ils ont connus autour de l’équipe cette saison. »

Une trajectoire particulière

Avant de goûter aux joutes professionnelles, Fabien Raddas a eu une histoire un peu étrange. Partagé entre deux sports, il a choisi le football sans grande conviction : « J’ai commencé le foot tard, environ à 12-13 ans. Puis, j’ai arrêté à 14 ans pour jouer au basket. Finalement, je suis retourné au foot car mes amis étaient là. Avec le recul, j’aurais peut-être dû continuer le basket (rires) », narre l’attaquant pisciacais. Cependant, Fabien Raddas n’a pas dit son dernier mot et espère bien retrouver au moins le championnat national : « Je viens d’avoir 27 ans, je vais retenter ma chance. On reverra mon nom quelque part, j’ai quelques touches sympathiques. J’aimerais bien rejouer en national ou pourquoi pas à l’étranger. » C’est tout le mal qu’on lui souhaite.

FABIEN RADDAS EN BREF
Né le 07 mars 1980 à Poissy.
1m83, 77kg.
Gaucher.
Avant : Poissy (CFA), Rouen (national puis L2), Brest (national) et Poissy (CFA).

lundi 9 avril 2007

Ce n'est plus le foot à papa


Certaines personnes ont le sens de l'humour, d'autres beaucoup moins. Il y en a même qui ne savent pas rire du tout. Malheureusement pour deux supporters caennais, Patrick Parizon et Franck Dumas font partie de cette dernière catégorie. Les deux compères ont eu le malheur de créer un blog "parodique et satirique" sur les deux dirigeants normands à l'image du petit José des offensifs cahiers du football. Mauvaise idée, on ne rigole pas avec le foot à Caen.

Les procès, on n'y pense pas forcément lorsque l'on crée un blog, mais on se dit qu'il ne faut pas franchir la ligne rouge. Qu'il ne faut pas blesser quelqu'un, qu'il ne faut pas tenir des propos incitant à la haine...
La liste est longue, mais faudrait-il y rajouter l'humour? C'est en tout cas l'espoir de Franck Dumas et Patrick Parizon dit "Papa". Bien connu à Brest et pourtant réputé pour sa bonne humeur communicative, l'ancien ty zef Parizon aurait-il perdu le sens de l'humour en partant là haut dans sa Normandie?

"Ils ont raison d'avoir peur"

Il faut le croire, car les dirigeants du stade Malherbe espèrent bien aller jusqu'au bout de la procédure. Franck Dumas a même dit vouloir "leur apprendre à respecter la loi" et que "ils ont raison d'avoir peur". Pour le coup, il n'y a pas que les auteurs de ce blog décalé qui ont peur. Ces enfants des Cahiers du foot ont été influencés par le blog de Raymond, caricature de Raymond Domenech pendant la coupe du monde, mais aussi Le petit José, blog excellentissime rempli d'humour piquant sur la vie footballistique de José Anigo servi par ces mêmes cahiers du foot.
Bien plus brocardé que ne l'est "Papa", José Anigo n'a pas porté plainte, et pourtant, il est bien plus virulent ce petit José.

Connecting people

Les fauteurs de blog, voyant cette réaction pour le moins épidermique du staff caennais tentent de la jouer profil bas. Ils suspendent leur blog et tentent de communiquer avec le club normand, mais ils ne dépasseront jamais la case secrétaire. Ils envoient aussi une lettre recommandée, toujours sans succès... Quel est l'intérêt pour le club et les deux hommes brocardés de se perdre ainsi en requêtes inutiles et d'aussitôt se replonger la tête dans le sable?
On ne le saura sans doute jamais, mais quel dommage de ne pas savoir prendre du recul et de se dérider un peu... Ce n'est que du foot après tout et puis, entre nous comme on dit, un brin d'humour ne fait jamais de mal, même si ce brin ressemble à un chardon...

Le méchant blog à Papa

L'article des cahiers du foot : Scandale à la papa







lundi 2 avril 2007

Soki N'Zinga : "ça allait à mille à l'heure"


Il a disputé son premier match professionnel samedi dernier. Agé de 22 ans, Soki N’Zinga porte les couleurs du Stade Brestois depuis ses 15 ans. L’ancien joueur de l’ASPTT Brest a livré une bonne prestation dans une rencontre fertile en occasions de but. Même si la victoire n’a pas été au bout du chemin, le jeune joueur a vécu une belle soirée qui restera gravée dans sa mémoire.



Soki, quel effet cela fait de jouer sur la pelouse de Francis Le Blé avec le maillot de l’équipe professionnelle ?
« Ah, ça fait plaisir de fouler la pelouse de Francis Le Blé même si je l’ai déjà fait une fois lorsque je jouais en 18 ans nationaux. C’est un bon terrain, avec un bon public, franchement ça fait du bien de jouer dans de telles conditions. »

Quand avait vous su que vous alliez joué et quand vous a-t-on annoncé que vous alliez être titulaire ?
« Je savais depuis mardi que j’étais dans le groupe. Pour la place de titulaire, je l’ai su jeudi soir. Cela a été une surprise même si je me doutais un peu que je jouerai vu les absences en milieu de terrain. Randriana ne se sentait pas bien, Liabeuf était blessé. Je me disais que ça pouvait arriver sans trop y croire. Après c’est sur que j’étais content, et fier lorsque le coach est venu me voir et m’a dit : « Soki, on compte sur toi et tu vas débuter le match. »

Et vous avez même joué 90 minutes. Le changement de rythme n’a-t-il pas été trop dur à encaisser par rapport au CFA2 ?
« C’est vrai, j’ai joué un match entier, je ne m’y attendais pas, mais franchement c’était sympa, le coach m’a beaucoup parlé, les joueurs aussi. Cela m’a vraiment mis en confiance.
Beaucoup de choses changent par rapport au CFA2, on court beaucoup plus, il faut tout le temps être lucide car tout va très vite. En équipe B je joue milieu gauche, contre Châteauroux, j’ai débuté à ce poste puis je suis passé à droite. J’espérais un jour jouer en L2 un petit peu grâce aux joueurs qui passaient au fil des années et qui me disaient que ça allait venir, de continuer à s’entraîner. Comme quoi, ça a payé. »

Vous avez fait le grand écart car l’an passé car vous avez joué quelques matchs en DHR. Vous aviez toujours l’espoir de jouer en L2 dans ces moments là ?
« L’an passé j’ai joué en C et samedi dernier j’ai joué en L2, c’est une belle surprise. Comme quoi il faut y croire tout le temps dans le foot et surtout ne rien lâcher et se donner les moyens de ses ambitions. »

Il y a eu un petit souci pendant la rencontre tout de même, vous avez dû changer de maillot en première mi-temps. Que s’est-il passé ?
« (rires) Quand on a déposé ma tenue dans les vestiaires, j’avais le short numéro 31 et le maillot numéro 32, je n’ai pas fait attention en les mettant, l’arbitre a mis un certain temps à le voir aussi. »

Cela restera-t-il un beau souvenir pour vous malgré l’absence de victoire ?
« Oui, c’était une bonne soirée, un bon match où ça allait à mille à l’heure. Nous nous sommes procurés beaucoup d’occasions, mais, franchement, c’est vrai, il ne manquait qu’un but. C’est dommage que nous n’ayons pas pris les trois points car nous les méritions. Maintenant il faudra aller gagner à Niort. Si on me convoque encore, je serais prêt à tout donner, il n’y a pas de problème.